J’AI CRÉÉ MA BOITE : ON FAIT LE BILAN 3 ANS APRÈS (et les erreurs que j’ai faites)
Il y a 3 ans j’ai quitté mon job salarié dans la communication pour me consacrer 100% à mon activité de graphiste freelance. Aujourd’hui je fais le point sur où j’en suis, ce que j’ai appris et les erreurs que je ne commettrai plus.
1/ CE QUI MARCHE AUJOURD’HUI ET DONT JE SUIS FIÈRE :
- Mon process !
Et j’en suis super fière car c’est une très grande plus-value dans mon travail. C’est un vrai accompagnement de mes clients dans leur stratégie de communication.
Des étapes claires et bien définies qui balisent un chemin de réflexion formalisant ce qui fait l’ADN de mon client et amenant à la création de LEUR identité graphique propre, unique et porteuse de sens.
- Mon CA !
Parce que c’est parfois tabou de le dire mais on ne travaille pas pour la passion mais pour gagner sa vie. La motivation de l’argent fait partie des moteurs de tout créateur d’entreprise.
Au bout de 3 ans mon CA est stable. J’atteins depuis plus d’un an mes objectifs chaque mois ou presque et j’ai pris confiance dans le futur
- Ma com !
Il aura fallu du temps pour mettre en place un plan de communication et réaliser les actions qui le composaient afin de me positionner sur le marché et attirer les clients que je cible. Mais même si il reste encore beaucoup de travail (et de changements mais on en reparle plus bas), je vois des résultats concrets :
- mon site est bien référencé et notamment en 2e position sur le terme « graphiste valence » grâce à l’accompagnement du Moulin digital (big up Jean-Philippe)
- J’ai des demandes régulières de prospects qui découvrent mon travail à travers mon site, les réseaux sociaux, le bouche à oreille et qui me contactent sans que je fasse de prospection #inboundmarketing
- Mes clients reviennent et j’ai construit de belles collaborations sur le long terme avec des gens avec qui j’ai des valeurs communes : Airelle, A bonne essence, La Tartine. Et c’est un bonheur de les accompagner dans l’évolution de leurs projets.
Entreprendre c’est construire pierre après pierre une aventure aussi déconcertante que passionnante.
2/ LES ERREURS QUE J’AI FAITES ET CE QUE J’AI APPRIS
En 3 ans j’ai aussi eu le temps de faire face à de belles galères et de grosses désillusions.
Ce que j’ai appris, parfois dans la souffrance c’est que même si c’est rare, une collaboration peut foirer. C’est dur à vivre mais c’est une expérience très utile, qui fait se remettre en question soi et son process.
Mais une fois la tornade passée et gérée tant bien que mal avec tout le professionnalisme possible, ces épreuves m’ont toutes permises de faire un bond en avant.
ON NE M’Y REPRENDRA PLUS :
- Croire que ce qui marche aujourd’hui marchera demain :
J’avais pris confiance dans mon process et une fois cela n’a pas marché comme prévu. Cela m’a d’abord un peu malmenée puis j’ai pris du recul pour analyser objectivement les raisons des difficultés dans ce projet. Au final j’ai mis le doigts sur des points qui m’ont permis de mettre en place des mesures correctives dans mon process pour répondre plus justement aux clients et gagner en pertinence et en efficacité.
- Accepter tous les clients :
J’ai aussi identifié qu’il était aussi nécessaire d’être capable de filtrer parfois les clients avec qui une collaboration n’est pas possible (la plupart du temps car l’offre que je propose et le besoin du client ne sont pas en phase et qu’il vaut mieux qu’il se tourne vers un autre prestataire qui lui conviendra mieux).
- Dire oui à tout :
J’ai appris à dire non !
Non je ne me braderai pas. Non je ne peux pas commencer votre projet demain. Non je ne travaille pas le week-end. Non je ne trafiquerai pas une photo pour votre dossier judiciaire même si c’est votre avocat qui vous l’a demandé (véridique !). Non je ne donnerai pas gratuitement les fichiers sources du projet.
J’ai aussi dû dire non à des projets qui me faisaient très envie mais aux deadlines trop courtes pour préserver ma santé et la qualité de mon travail tout en sachant que peut-être le mois prochain serait plus léger niveau planning. Mais c’est le jeu ma pauvre Lucette !
3/ LE BILAN DE CES TROIS ANNÉES D’ENTREPRENARIAT
J’ai compris que la vie d’entrepreneur me faisait vibrer, hurler, rire, pleurer de joie ou de rage, me remettre en question, déprimer, me surpasser, me relever, me challenger bref me faisait vivre intensément.
Demain sera encore plein de surprises et d’épreuves qui j’espère continueront à me faire évoluer dans mon métier.
Ce bilan marque la fin d’un chapitre mais ouvre la voie à de nouvelles évolutions dans mon travail : dans mon offre et la valorisation de celle-ci, d’un aspect juridique aussi et enfin avec une formation qui me fera acquérir de nouvelles compétences.
SO… STAY TUNED !